Le 12 décembre dernier, la chorale juive-arabe Bab’Zouz a clôturé son dernier concert à la Tricoterie. Ce projet, que j’ai eu l’honneur de fonder avec un groupe de femmes juives et arabes, parmi lesquelles la talentueuse chanteuse Laïla Amezian et la fondatrice de la Tricoterie, Joëlle Yana, a été bien plus qu’un simple événement musical : c’était une véritable expérience de rencontres et de partages.
L’idée d’explorer notre héritage musical commun est née il y a longtemps dans l’esprit de Laïla. Joëlle, déjà initiatrice du concept du couscous sépharabe, et moi-même, alors en quête de mes racines juives marocaines, avons naturellement vu ce projet comme une suite logique. C’est ainsi que Bab’Zouz a pris vie et s’est installé à la Tricoterie.
Après une année de répétitions intensives pour apprendre à chanter en arabe, nous avons donné notre premier concert en juin 2024 à la Tricoterie. Sous la direction de Laïla, nous avons eu la chance de chanter avec la chorale d’Essaouira au Maroc. Ce projet a aussi permis de tisser des liens avec d’autres chorales, comme les Fatmas de Belgica, et a engendré de nombreuses collaborations musicales, toutes rendues possibles grâce à Laïla, capable de rassembler autour de la musique avec une énergie unique. À chaque étape, la magie opère !
Voici un lien vers le discours prononcé le jour du concert à la Tricoterie.