Sharon de Bruxelles

Militer contre son « clan » à l’ère des réseaux sociaux

Militer contre son « clan » à l’ère des réseaux sociaux

« Tout édifice bâti sur l’insensibilité à la souffrance d’autrui est appelé à s’effondrer avec fracas. Attention à vous : vous dansez sur un toit reposant sur des piliers qui chancellent » Avraham Burg (1)

Facebook l’UPJB et moi

Mon terrain de prédilection pour suivre l’actualité est sans aucun doute internet (quotidiens en ligne, vidéo, blogs spécialisés etc.) et les réseaux sociaux. L’intérêt principal de Facebook est d’accéder à l’actualité mais surtout à son interprétation par son réseau d’amis virtuels. Ma présence accrue sur ce média s’explique également par mon activité de community manager sur la page Facebook de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique.

Cet été, j’ai donc suivi de près l’actualité du Moyen-Orient et relayé le point de vue et les actions de l’UPJB sur ce média social. La guerre et son corollaire de propagande ne sont pas propices au débat d’idées et je commence à me familiariser avec les réactions que peuvent susciter les publications de l’UPJB sur les réseaux sociaux mais j’étais encore loin d’imaginer que cela pouvait donner lieu à autant de haine.

Vers le 10 juillet, suite à la publication d’un communiqué et de l’appel à manifester (2) pour soutenir les victimes palestiniennes aux côtés d’une cinquantaine d’associations de gauche, de nombreuses personnes ont salué la présence annoncée d’une association juive au rassemblement de solidarité : « Vous êtes une voix de paix et de solidarité dans ce tsunami de haine aveugle! », « Merci de prendre position, vous faites partie des Justes »…

A côté de ces nombreuses marques de soutien, la page Facebook de l’UPJB fut inondée de commentaires injurieux, parfois d’une violence extrême. Malgré tout l’intérêt que je porte à ce média, en général, je m’abstiens de participer aux échanges dans les fils de discussions. Je privilégie d’autres lieux pour débattre que cet espace virtuel étriqué source de tant de malentendus, trop souvent utilisé comme faire-valoir et où l’on peut interagir sous couvert d’un pseudonyme. Et puis, c’est terriblement chronophage.

Mais une fois n’est pas coutume, cet été, en pleine guerre, alors que l’UPJB se faisait copieusement insulté pour sa participation aux manifestations, en guise de réponse à un commentaire désobligeant, j’ai voulu raconter sur le groupe Facebook de l’UPJB une anecdote que j’ai personnellement vécue ; je vous la livre ici : « En janvier 2009, j’étais en visite dans ma famille en Israël, en pleine opération « Plomb durci ». J’ai été horrifiée de ne rien entendre sur la guerre et les massacres qui se perpétraient à quelques kilomètres de Tel-Aviv. Les médias israéliens passaient en boucle les images des dégâts matériels occasionnés par les tirs de roquettes qui tombaient à proximité de Sderot au Sud d’Israël. Rien, absolument aucune compassion pour les milliers de morts palestiniens. Pour moi, ce silence a été d’une violence inouïe. J’ai été touchée et fière de voir que des Juifs à Bruxelles participaient à une manifestation qui dénonçait ces massacres. »

Suite à cette publication sur Facebook, un déferlement de haine s’est abattu sur ma petite personne. Des personnes que je ne connaissais pas et qui se disaient « juifs pro-israéliens » se sont mises à me harceler et à tenter par tous les moyens d’entrer en contact avec moi pour m’insulter. Des amis m’ont avertie qu’un « Sharon’s bashing» était en cours. Après des recherches fructueuses sur le réseau social, je suis finalement tombée sur ce fameux lynchage qui n’avait rien à envier à un appel au meurtre.

Un homme que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam mais dont le profil Facebook indiquait que c’était un juif belge ayant fait son alya publiait ceci : « Pour ceux qui sont amis avec une certaine Sharon Geczynski, sachez qu’elle organise un rassemblement ANTI-ISRAËL devant le ministère des Affaires étrangères. SACHEZ DONC AVEC QUI VOUS AVEZ AFFAIRE. ».

A la suite de cette publication, j’ai pu découvrir les commentaires injurieux échangés sur son Facebook et l’identité de ceux qui les proféraient: « cette pourriture fait partie de l’UPJB comme A., une autre vermine », « je déplore que des juifs honteux puisse aller manifester contre Israël », « qu’elle aille habiter à Gaza cette connasse », « c’est beau l’assimilation, pauvre Sharon, elle me fait pitié et me dégoûte », « ces juifs honteux sont pareils à ces assassins du Hamas », « ces sous-merdes ne sont plus juives »…

A la base de ces commentaires pour le moins agressifs, l’information diffusée à mon sujet était complètement fausse et diffamatoire, je n’ai bien évidemment jamais organisé toute seule dans mon coin une manifestation et encore moins une manifestation anti-Israël ! Ce genre d’attaques personnalisées peut avoir des conséquences destructrices sans parler d’un éventuel passage à l’acte. Le but visé est clairement de nuire à quelqu’un qui exprime une autre opinion que la majorité (de son « clan »).

Disposant de nombreuses captures d’écrans de cette publication ainsi que des commentaires qui ont suivi, j’ai décidé de les relayer sur mon profil personnel en disant ceci : « Voilà ce qui se passe quand des juifs de gauche dénoncent la politique israélienne à l’ère des réseaux sociaux. Rien de moins qu’une mise à mort communautaire pour faire peur et pour faire taire. ». Cela peut paraître paradoxal de médiatiser ces menaces mais j’étais tellement sidérée par ces déclarations de haine que j’ai souhaité montrer sur la place publique le prix à payer pour exprimer son point de vue et exercer son esprit critique en tant que juive, belgo-israélienne. Le nombre de réactions et de témoignages de sympathie que cela a suscité m’a donné raison.

Dissidence juive israélienne ou suicide social ?

Force est de constater que l’occupation des territoires palestiniens s’intensifie en Israël et que la perspective de voir deux Etats exister côte à côte semble bien compromise par la politique du fait accompli pratiquée par les gouvernements israéliens successifs. La population juive israélienne semble, dans son immense majorité, bien indifférente à ce qui se passe de l’autre côté du moment que sa sécurité et son confort de vie restent assurés, quand elle n’est pas ouvertement hostile aux Palestiniens. Dans son livre, Sylvain Cypel (3) développe l’état d’esprit dans lequel se trouve la société israélienne aujourd’hui où les emmurés ne sont pas ceux qu’on imagine : « Au-delà des aléas politiques, la construction du « mur de séparation » qu’Israël bâtit en Cisjordanie ne s’est jamais interrompue. Mais les emmurés ne sont pas seulement ceux qu’on croit et qu’on voit. En enfermant les Palestiniens derrière un mur, des miradors et un fossé barbelé, les Israéliens s’enferment eux-mêmes dans une impasse dramatique et plongent dans une crise mortifère ».

Dans le camp de la paix, parmi ceux qui tentent de se faire entendre, il y a les Refuzniks, ces juifs israéliens qui refusent de servir dans l’armée. Refuser de faire son service militaire (4) en Israël est un suicide social. Ceux qui optent pour cette voie deviennent des parias.

Mais cet été en pleine guerre, d’autres juifs israéliens – dont certaines célébrités – se sont risqué à exprimer leur colère et leur désapprobation en relation avec ce qui se passait à Gaza mais aussi par rapport à l’évolution de la société israélienne de plus en plus droitière et raciste. Des plus modérés comme la chanteuse Noa en passant par Shira Geffen (5) aux plus engagés comme Gideon Levy (6), tous se sont sentis menacés au point pour certains d’entre eux de ne plus se déplacer sans un garde du corps (7). Ce qui caractérise ces artistes, journalistes ou simples bloggueuses, c’est qu’ils ont pignon sur rue mais surtout qu’il est plus difficile de les discréditer en mettant en doute leur lien et leur attachement à Israël.

La « sortie du placard » de la chercheuse Nadia Ellis sur le média en ligne « Times of Israël » est assez emblématique. Son texte a été écrit le 2 juillet, quelques jours avant l’opération « Bordure protectrice », à une période où on apprenait par les médias que les trois jeunes colons enlevés avaient été assassinés : « Cela fait 48h que mon Facebook est inondé de messages populistes, racistes, haineux et violents. J’en ai marre. J’en ai marre de lire qu’il faut raser Gaza au sol, que ce sont tous des animaux. Marre de lire toute la panoplie de commentaires simplistes et victimaires, à commencer par l’omniprésente déclaration que nos trois adolescents ont été tués seulement parce que juifs. Non, bordel, non. Ils ont été tués parce qu’ils se sont retrouvés victimes innocentes, piégés dans un conflit long et complexe(…) Un conflit où nous, tout comme eux, nous pensons être les seuls êtres humains dignes de ce nom, alors que les autres, ce sont les « animaux » (…) Voilà c’est fait. C’est dit, et maintenant je suis prête à me faire traiter de sale gauchiste, de pacifiste utopique, d’ignorante qui n’a rien compris au conflit, et plus si affinité. C’est parce que j’ai eu peur de ce genre de commentaires que je n’ai pas osé m’exprimer sur Facebook jusque maintenant ».

De l’autre côté

Souvent, je me suis demandée pourquoi si peu de voix s’élevaient en Israël mais aussi dans les diasporas juives pour dénoncer tant d’injustices manifestes. Dans son livre « Militer contre son camp ? Des israéliens engagés aux côtés des Palestiniens», la sociologue Karine Lamarche apporte des éléments de réponse en éclairant les logiques qui président à l’entrée dans une carrière militante à risque et hautement stigmatisée. Elle explique comment ces militants israéliens en passant de « l’autre côté », deviennent des « étrangers à la collectivité (8)» dans une société qui les a vus grandir. Grâce à des entretiens, elle parvient à mettre en lumière la violence de ce basculement, à l’origine de véritables déchirements intérieurs par la force de la révélation que prend souvent la découverte de « cet autre monde », si proche et pourtant si lointain (9).

La force du déni (10) – fabriquer une image diabolique de l’Autre en dénaturant sa propre histoire – couplée à la condamnation morale de ceux qui critiquent Israël de l’intérieur débouchent sur une vision bien pessimiste de l’efficacité même de la contestation à changer le paysage politique israélien.

Si le conflit israélo-palestinien s’importe en Belgique, il s’importe aussi à l’intérieur même de ce que l’on a coutume d’appeler la communauté juive où des juifs critiques par rapport à la politique israélienne– à l’instar des (juifs) israéliens engagés aux côtés des Palestiniens – subissent le même type de condamnation morale si ce n’est que cet ostracisme se vit à l’intérieur du « clan » et ne les exclut pas de la société globale comme c’est le cas en Israël.


(1) Avraham Burg, ancien président de l’Agence juive, la plus haute instance du mouvement sioniste dans Yedioth Aharonot, trad. Fr., Le Monde, 11 septembre 2003 cité dans le livre de Sylvain Cypel « Les emmurés » p.15
(2) Appel à manifester à l’initiative d’une cinquantaine d’associations mobilisées pour l’occasion autour de la « Plateforme urgence Gaza »
(3) CYPEL Sylvain (2006), Les emmurés. La société israélienne dans l’impasse, Paris, la Découverte.
(4) Voir à ce propos l’excellent travail du photographe Martin Barzilai sur les refuzniks
(5) Réalisatrice et scénariste. Par ailleurs, épouse de l’écrivain Etgar Keret et sœur du chanteur Aviv Geffen.
(6) Journaliste du quotidien israélien de gauche Haaretz
(7) Gideon Levy raconte cet épisode dans un article publié le 19 juillet dans Haaretz.
(8) BECKER Howard (1985), Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance, Paris, Métailié.
(9) LAMARCHE Karine (2013), Militer contre son camp ? Des israéliens engagés aux côtés des Palestiniens, Paris, P.U.F.
(10) Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le sens du mot déni dont il est question ici lire Les emmurés de Sylvain Cypel.

Réflexions sur la géographie juive à Bruxelles

Réflexions sur la géographie juive à Bruxelles

Que sait-on des changements de localisation de la population juive bruxelloise et de leurs significations ?


On apprenait récemment dans les médias qu’une école juive bruxelloise voulait déménager pour augmenter sa fréquentation. L’école en question est l’Athénée Maïmonide située dans le quartier de Cureghem à Anderlecht. Elle serait confrontée, depuis plusieurs années, à une baisse de sa fréquentation qui menacerait sa survie financière. Les responsables imputent cette baisse de fréquentation à l’insécurité croissante du quartier. Selon eux, les parents seraient réticents à y inscrire leurs enfants car ils craignent pour leur sécurité. Maïmonide est situé Boulevard Poincaré à proximité de la Gare du Midi. Or, ce quartier a constitué pendant longtemps un des quartiers de prédilection des immigrants juifs.

Ce constat nous amène à nous poser des questions sur l’évolution la population juive bruxelloise. Quelle signification peut-on attribuer à ces changements de localisation ? Comment a évolué la présence juive dans la société belge ? Quels sont ses liens avec les autres immigrations plus récentes ? Que restent-ils du passé d’immigration de la population juive bruxelloise ? Vaste questionnement… Je vais tenter ici d’apporter des pistes de réflexion plutôt que des éléments de réponse.

Population juive dans les quartiers bruxellois

Il existe en fait peu de chiffres permettant d’identifier et de localiser la population juive bruxelloise. Loin de moi, l’idée de souhaiter un dénombrement ethnique, je ne connais malheureusement trop bien les dérives potentielles de ce type de statistique. En Belgique, toute distinction selon la religion, la race ou l’origine est interdite dans la Constitution. Malgré cela, un recensement des juifs de Bruxelles a bien été effectué, en son temps, par les administrations locales bruxelloises. C’est précisément, cette forme de collaboration administrative qui a conduit des milliers de juifs vers la mort qui vient d’être reconnue par le bourgmestre de la commune de Bruxelles-ville[1].

Ainsi, l’analyse réalisée dans le cadre des recherches historiques sur la collaboration de l’administration bruxelloise aux déportations de juifs ont aussi mis à jour, outre la confirmation de la collaboration des autorités locales, la perception de la population juive de l’époque chez les mandataires politiques. Il en ressort que ce qui le comportement attribué voire reproché à la population juive des quartiers populaires d’Anderlecht en 1940 ressemble, à peu de choses près, à ce ceux reprochés à la population issue de l’immigration turque ou marocaines qui réside aujourd’hui dans ces mêmes quartiers.

Un extrait issu d’une synthèse d’un débat au conseil communal bruxellois relatif à l’immigration dans la capitale critique le comportement des ces immigrants juifs : le manque de soins des enfants, le problème de l’abattage rituel ou encore la concurrence commerciale. Les critiques fusent : “Il semble que quelques vieilles firmes belges […] spécialisées dans le commerce de la maroquinerie, ont vu leurs affaires péricliter parce que de nombreux artisans juifs […] alimentent le marché à des prix beaucoup plus bas”; “Depuis que les Juifs polonais ont pris [le commerce de la fourrure] en main, on ne fait plus à Bruxelles que la petite fourrure bon marché et la forte concurrence ne nourrit personne”; “De nombreux cafetiers ont perdu leur clientèle habituelle parce que les Juifs venaient trop nombreux dans leurs établissements. On [leur] reproche de ne pas parler la langue du pays, de se cantonner dans certains quartiers de la commune (où ils forment un véritable ghetto) et de ne pas assez frayer avec la population non-juive[2]

On y apprend aussi des choses sur l’importance, la localisation et l’occupation de la population juive dans les communes bruxelloise dans l’entre-deux-guerres. Au début du 20ème siècle, la population juive bruxelloise est estimée à 10.000-12.000 personnes. Ce chiffre va fortement augmenter en quelques décennies pour arriver 65.000 et 70.000 personnes en 1940 dont seulement 4000 belges. Constituée de plus de 90% d’immigrés économiques ou politiques, leur réalité socio-économique était la même que celle des immigrés marocains et turcs des quarante dernières années.

En ce qui concerne leur localisation, les juifs se répartissent dans deux zones s’étendant autour des gares du Nord et du Midi. Ils sont concentrés dans certaines communes comme Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Anderlecht et Saint-Gilles[3]. Ils se regroupent dans certains quartiers formant de véritables enclaves ethniquement connotées freinant leur intégration au sein de la société belge[4].Ils sont essentiellement occupés dans le secteur tertiaire ainsi que dans de petites entreprises commerciales et artisanales.

Evolution et localisation de la population juive actuelle

A leur arrivée à Bruxelles, comme d’autres immigrations récentes, la population juive a installé ses quartiers notamment à proximité de la gare du midi dans le quartier de Curegem. De nombreux juifs travaillaient alors dans le commerce de gros au Triangle, dans l’industrie du textile ou dans la maroquinerie. L‘école juive Maïmonide, mais aussi la synagogue rue de la Clinique, les traiteurs casher et d’autres services de proximité répondaient alors à la demande importante d’une population spécifique.
Cette diminution de la demande du public de Maïmonide évoque les changements de localisation de la population juive à Bruxelles. Ces changements de localisation traduisent l’ascension sociale des juifs bruxellois.
Peu de juifs résident encore dans les quartiers populaires où leurs parents avaient élus résidence à leur arrivée à Bruxelles. Les juifs n’occupent plus les mêmes emplois et sont aujourd’hui bien ancrée dans toutes les strates de leur société d’accueil. Tout porte à croire que la population juive a migré de la première à la deuxième couronne en privilégiant le Sud de Bruxelles, comportement similaire aux milieux aisés. Depuis une décennie, on observe une tendance dans la population juive à la périurbanisation. Il semblerait que les nouvelles générations s’installent dans la périphérie bruxelloise des deux Brabants (Rhodes Saint-Genèse, Waterloo, Rixensart…) reproduisant ainsi le comportement de la bourgeoisie belge.
Le constat de la diminution de la demande des parents pour l’école Maïmonide amène à se poser d’autres questions, a fortiori dans le cas d’une relocalisation qui nécessiterait de pouvoir évaluer la « demande juive » en matière d’écoles et l’opportunité d’y ouvrir une troisième école dans le Sud de Bruxelles : comment à évoluer la population juive au sein de la société belge notamment dans ses choix d’école ? Quelle est la proportion de la population juive qui inscrit son enfant dans une école juive ? Quelle est le taux de couverture des écoles juives existantes dans le Sud de Bruxelles par rapport à la demande ?
[1] Les fonctionnaires communaux de l’époque ont contribué, en réalisant un recensement des juifs, à aider l’occupant allemand à mener à bien sa politique antisémite.

[2] DELPLANCQ T. ; in Bruxelles et la question juive ; Des paroles et des actes – L’administration bruxelloise et le registre des Juifs, 1940-1941 , CHTP-BEG – n°12/2003. Propos recueillis lors d’une réunion entre le Foyer israélite et le collège échevinal anderlechtois,
[3] DELPLANCQ T. ; in Bruxelles et la question juive ; Des paroles et des actes – L’administration bruxelloise et le registre des Juifs, 1940-1941 , CHTP-BEG – n°12/2003
[4] TASCHEREAU S., PIETTE V. ET GUBIN E., les commerçants étrangers à Bruxelles dans les années trente, CHTP-BEG – n°9/2001[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]